Les trois économies occupent respectivement les 34e, 51e et 59e rangs au niveau mondial dans l’un des 11 indicateurs qui permettent à la Banque mondiale de classer les pays en fonction de la facilité à faire des affaires à l’intérieur de leurs frontières nationales
Maurice, la Tunisie, le Maroc, le Rwanda et la Namibie occupent les cinq premières places au niveau africain des pays les plus performants dans le domaine du raccordement à l’électricité, selon le classement Doing Business 2019, rendu public le 31 octobre dernier.
Ces pays occupent respectivement les 34e, 51e, 59e, 68e et 71e rangs au niveau mondial dans le domaine. A Maurice, il faut en moyenne à une nouvelle entreprise 81 jours et 03 procédures pour obtenir le raccordement au réseau électrique ; 65 jours et 04 procédures en Tunisie ; 44 jours et 05 procédures au Maroc ; 30 jours et 04 procédures au Rwanda ; 37 jours et 06 procédures en Namibie.
Au niveau mondial, on retrouve en tête les Emirats arabes unis (1er), avec 10 jours et 2 procédures; suivis de la République de Corée (2e), avec 13 jours et 03 procédures; Hong-Kong (3e), 24 jours et 03 procédures; Malaisie (4e), 24 jours et 03 procédures; Allemagne (5e), 28 jours et 03 procédures.
En République centrafricaine (50e en Afrique et 184e au niveau mondial), il faut en moyenne 98 jours et 07 procédures ; tandis qu’il est prévu en moyenne 450 jours et 161 procédures à Madagascar (51e en Afrique et 185e au niveau mondial).
Le Soudan du Sud (52e africain), la Somalie (53e) et l’Erythrée (54e sur les 54 pays du continent) ferment le classement. Les trois pays se disputent la 187e place au niveau mondial. La Banque mondiale n’a pas présenté de données liées au délai et aux procédures pour le raccordement à l’électricité dans ces économies.
Lire aussi: Il faut 72 jours pour obtenir un raccordement à l’électricité en Afrique du Nord contre 112 jours en Afrique subsaharienne (Doing Business 2019)
L’indicateur fait partie des 11 domaines sur lesquels porte l’indice Doing Business, établi régulièrement depuis 2003 pour présenter les réformes engagées dans différents pays – 190 aujourd’hui – pour faciliter la pratique des affaires à l’intérieur de leurs frontières.
Parmi les autres domaines explorés par le classement, on retrouve les indicateurs suivants : création d’entreprise, obtention d’un permis de construire, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des taxes et impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats, règlement de l’insolvabilité et réglementation du marché de l’emploi.
