Djibouti donne le feu vert à la compagnie chinoise Poly-GCL pour la construction du gazoduc transfrontalier djibouto-éthiopien




Dans le cadre des accords signés dimanche, 13 mai, entre le ministre djiboutien de l’Energie et la société chinoise Poly-GCL, il est prévu la construction d’un pipeline de gaz naturel, une usine de liquéfaction et un terminal d’exportation, qui seront localisés à Damerjog. Investissement total d’environ 04 milliards de dollars américains

 

Le ministre de l’Energie, chargé des Ressources naturelles de Djibouti, Yonis Ali Guedi, et le vice-président de la société chinoise Poly-GCL, Li Weiu, ont paraphé dimanche, 13 mai, le contrat de développement du gazoduc transfrontalier djibouto-éthiopien.

L’événement survient à la suite de la signature du mémorandum d’entente conclu entre les deux parties en novembre 2017 « et après plusieurs mois de négociations qui ont permis de figer les termes du contrat », explique la partie djiboutienne dans un communiqué de presse.

Le projet gazier, dont l’investissement total avoisine 04 milliards de dollars, comprend un pipeline de gaz naturel, une usine de liquéfaction et un terminal d’exportation. Les infrastructures seront localisées à Damerjog, au sud-est de la capitale Djibouti.

Le gazoduc, long de 749 km, pourra transporter jusqu’à 12 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, de l’Éthiopie vers Djibouti. L’usine de liquéfaction aura la capacité de produire annuellement 10 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) après l’achèvement des différentes phases du projet.

Dimanche, en marge de la formalisation du contrat de ce projet, Poly-GCL a également signé un mémorandum d’entente avec Electricité de Djibouti (EDD) – société en charge du service public de transport et distribution de l’électricité sur le territoire djiboutien – pour le développement de formules d’utilisation du gaz et des énergies renouvelables (solaire, éolien et CSP).

Ce MoU vise « le développement de plus de 1500 mégawatts à Damerjog Industrial Parcs », avec diverses usines dont: « une usine de production de méthanol, une raffinerie, une usine de PVC, une usine de production d’acier, mais aussi un data center (centre de données) et une usine de dessalement des eaux », précise le ministère de l’Energie.

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