Deux pays africains dans le top 20 de l’indice de gouvernance des ressources naturelles 2017




Le Ghana (13e) et le Botswana (18e) font office de meilleurs élèves sur le continent en matière de gouvernance des industries pétrolière, gazière et minière

Le Natural Resource Governance Institute, dont les bureaux sont basés à New-York, a rendu public son Indice de gouvernance des ressources naturelles 2017.

Le Ghana (13e), le Botswana (18e), le Burkina Faso (20e), l’Afrique du Sud (23) et la Tunisie (26e) sont les cinq pays du continent africain qui obtiennent la meilleure note.

Dans le quinté de tête, on retrouve par ordre la Norvège, le Chili, le Royaume Uni, le Canada (Alberta) et les Etats-Unis d’Amérique (Golfe du Mexique).

En Afrique centrale, le Cameroun, premier de la sous-région, arrive à la 30e position.

L’Erythrée (89e) sur 89 pays pris en compte dans le classement, la Libye (87e), le Soudan (86e), la Guinée équatoriale (85e) et la RD Congo (84e) font partie des plus mauvais élèves en matière de gouvernance des ressources naturelles.

D’après le Natural Resource Governance Institute, “l’indice correspond à la somme totale de 89 évaluations de pays (dans huit pays, nous évaluons les secteurs pétrolier et gazier et minier), effectuées au moyen de 149 questions critiques, auxquelles 150 chercheurs ont répondu en se basant sur presque 10 000 documents de référence. Les analyses minutieuses des facteurs entrant en jeu dans le secteur extractif, effectuées par les chercheurs, sont associées à d’autres sources, sur les conditions générales de gouvernance dans les pays”.

Toujours d’après le NRGI Institute, les résultats de l’Indice sont importants et doivent être pris en compte parce que “la richesse en ressources naturelles et la manière dont elle est gérée peuvent avoir des effets fondamentaux sur les vies d’1,8 milliard de pauvres des pays évalués par l’indice. Près de la moitié d’entre eux vivent dans des pays caractérisés par une gouvernance des ressources naturelles insuffisante, médiocre ou défaillante. Pour un grand nombre de ces pays, les dividendes d’une extraction des ressources naturelles bien gérée ouvrent une porte de sortie de la pauvreté. Cependant, en l’absence d’institutions et de politiques solides, et sans réduction de la corruption, les pays risquent plutôt de succomber à la malédiction des ressources naturelles : les pauvres restent pauvres et les élites continuent de s’enrichir”.

 

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