Covid-19: le SG de l’Opep n’entrevoit pas un nouvel effondrement des prix du pétrole




Mohammed Barkindo estime qu’une forte baisse des prix du brut, comme celle qui s’est produite au deuxième trimestre de cette année, est peu probable tant que l’accord entre les pays de l’alliance Opep+ sur la réduction de la production est toujours en vigueur

 

 

Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo (photo), exclut un éventuel effondrement des prix du pétrole brut durant la période à venir, tout en confirmant la poursuite de l’alliance «Opep+» afin de restaurer l’équilibre et la stabilité du marché pétrolier.

Une forte baisse des prix du brut, comme celle qui s’est produite au deuxième trimestre de cette année au début de la pandémie du coronavirus, est peu probable tant que l’accord entre les pays de l’alliance Opep+ sur la réduction de la production est toujours en vigueur, a estimé Mohammed Barkindo le 26 octobre dernier, lors d’une conférence sur l’énergie en Inde – par visioconférence -, intitulée « Ceera Week ».

Les prix du pétrole brut se sont effondrés en avril dernier, à cause de la baisse de la demande pétrolière mondiale due aux mesures prises par de nombreux Etats pour limiter la propagation du coronavirus.

Pour gérer leurs stocks, La Russie et l’Arabie saoudite se sont alors lancées dans une guerre des prix qui a eu pour effet de faire chuter le prix du baril à 15 dollars, soit à son plus bas niveau depuis deux décennies.

Cependant, les prix se sont redressés rapidement à partir de mai dernier, avec un accord de réduction de la nouvelle production qui durera jusqu’en 2022.

Les prix du pétrole restent sous pression en dépit de l’accord de l’Opep, du fait de la pandémie de coronavirus qui est toujours en cours et la volonté des pays de réimposer des restrictions de circulation pour endiguer la propagation du virus, en plus de la reprise de la production du pétrole en Libye qui pèse également sur les cours du brut.

La Libye compte augmenter sa production à plus d’un million de barils par jour contre 100 000 par jour au cours des derniers mois de 2020.

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