Le groupe énergétique italien Eni a conclu un protocole d’accord (MoU) y relatif avec le ministère de l’Agriculture de la Côte d’Ivoire
Le groupe pétrolier et gazier italien Eni, à travers sa filiale Eni Natural Energies, a conclu un protocole d’accord (MoU) avec le ministère de l’Agriculture de la Côte d’Ivoire afin d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans les secteurs agricole et agro-industriel, en vue de la production d’huile végétale destinée à la bioraffinerie.
Selon le communiqué y relatif publié le 28 mai, l’accord vise à « valoriser la filière de l’hévéa et à étudier l’introduction de cultures oléagineuses sur des terres marginales et dégradées, contribuant ainsi au développement agricole durable du pays, sans entrer en concurrence avec la production alimentaire ou forestière ».
Eni compte valoriser les résidus d’hévéa en les transformant en matières premières pour la production de biocarburants, « générant ainsi des bénéfices économiques et sociaux pour des milliers d’agriculteurs », d’après le document.
Destinés au transport ou au chauffage, les biocarburants sont généralement utilisés sous forme d’additifs ou de compléments aux carburants fossiles.
Présent en Côte d’Ivoire depuis 2015 dans la prospection et l’exploitation de pétrole et de gaz – à travers le champ Baleine – Eni a créé en 2024 Eni Natural Energies Côte d’Ivoire, une société dédiée au développement de chaînes d’approvisionnement en matières premières agricoles pour ses bioraffineries. Elle rejoint les initiatives de transition énergétique d’Eni et de développement chaîne de valeur des biocarburants dans les pays producteurs de combustibles fossiles où la société est présente.
