Coronavirus: la Russie en faveur d’une réduction provisoire de la production de pétrole de l’Opep+ de 600 000 barils par jour




Affirmation faite le 06 février par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Il s’agit d’une recommandation du Comité conjoint technique (JTC) de suivi de l’accord des pays de l’Opep et ses alliés, en réponse à l’impact du coronavirus sur la demande en énergie

 

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré, le 06 février, que la Russie soutenait la recommandation faite plus tôt par un comité technique de l’Opep+ de réduire provisoirement de 600 000 barils par jour (bpj) la production de pétrole de l’organisation en réponse à l’impact du coronavirus sur la demande en énergie.

Plus de 28 000 personnes sont désormais atteintes du nouveau coronavirus à travers la Chine – premier importateur de pétrole brut au monde – et le bilan s’élevait le 06 février à 560 décès.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Mexico, Sergueï Lavrov a indiqué que le président russe Vladimir Poutine s’était entretenu avec l’Arabie saoudite du nouveau virus coronarien 2019-nCoV qui s’est propagé en Chine et dans le monde.

« Nous soutenons l’idée » du Comité conjoint technique (JTC), a-t-il dit. « Bien sûr que (le coronavirus de Wuhan) aura des conséquences sur le marché pétrolier ».

Le JTC est un organe non-décisionnaire qui conseille l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Les 14 membres de l’Opep s’étaient mis d’accord fin 2016 avec dix autres pays pétroliers, dont le géant russe, pour limiter leur production afin de faire face au boom du gaz de schiste américain. Cette alliance, connue sous le nom d’« Opep+ », pompe environ la moitié du pétrole mondial. L’accord de réduction de la production de l’Opep+ est entré en vigueur en début d’année 2017.

Les membres de l’Opep+ se sont mis d’accord début décembre 2019 sur une nouvelle baisse de production de 500 000 barils par jour, portant la baisse entamée en 2017 à 1,7 million de barils par jour, soit 1,7% de l’offre mondiale.

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