Le Centre de recherche pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique d’Oyo a été construit avec l’appui du groupe énergétique italien Eni. Il ambitionne de fournir des solutions innovantes aux pays d’Afrique centrale, dans le cadre d’un plan stratégique auquel participe Eni, le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, la République du Congo et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel
Le gouvernement italien, via le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, aidera le Centre de recherche pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique d’Oyo à créer des synergies avec d’autres partenaires potentiels afin de l’inclure en tant que pôle thématique dans le cadre du réseau mondial des centres régionaux d’énergie durable (Global Network of Regional Sustainable Energy Centers en anglais, GN-SEC), d’aprés Eni (qui a financé la construction du centre d’Oyo).
Ledit centre a été inauguré à Oyo, à 400 km au nord de la capitale Brazzaville, par le président Denis Sassou Nguesso, en compagnie de son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, le 23 avril 2023.
D’un coût de 24 millions d’euros, ce centre dont les travaux de construction ont été lancés en 2018, abrite six laboratoires, une salle de conférence, des bureaux, des logements des chercheurs et un restaurant.
Selon la ministre congolaise de l’Enseignement supérieur, Emmanuelle Delphine Edith Adouki, ce centre va accueillir, outre des Congolais, des chercheurs africains et internationaux intéressés aux questions des énergies renouvelables. Ses travaux se concentreront sur la recherche appliquée et le renforcement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables, des biomasses et des solutions de cuisson propres.
Pour Eni, le centre d’Oyo devrait apporter des solutions innovantes à l’Afrique centrale, devenant une référence incontournable de la transition énergétique dans la région. Pour atteindre cet objectif, la République du Congo, Eni et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) collaborent à l’opérationnalisation du Centre à travers un plan stratégique quinquennal, défini également grâce au soutien apporté par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération au développement.