Congo: le gouvernement affirme ne pas tirer de bénéfices de la hausse des cours du brut à cause du remboursement de ses créances




Déclaration faite vendredi dernier par le Premier ministre à l’Assemblée nationale, au cours de la séance des questions d’actualité avec les députés qui voulaient des éclaircissements sur la persistance de la crise financière dans le pays, malgré la remontée des prix du baril de pétrole sur le marché international

 

Le Congo ne tire pas encore les bénéfices de la remontée du prix du baril de pétrole à cause des charges à rembourser à ses créanciers, a rapporté samedi, 04 juillet, la radio nationale citant le Premier ministre, Clément Mouamba (photo).

Le PM a tenu ces propos vendredi dernier à Brazzaville, au cours de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée avec les députés qui voulaient des éclaircissements sur la persistance de la crise financière dans le pays, malgré la remontée des prix du baril du pétrole sur le marché international.

« Malgré la remontée des prix du baril du pétrole, le pays n’en tire pas encore les bénéfices à cause du remboursement de ses créances », a affirmé le chef du gouvernement congolais.

La persistance de la crise financière qui gangrène la société congolaise depuis 2014, suite à la baisse des prix du baril de pétrole, principale ressource du pays, a sérieusement affecté les finances publiques du pays. De nombres secteurs sociaux enregistrent plusieurs mois de salaires impayés, créant un malaise chez les travailleurs.

Cette situation tend à se généraliser dans presque toutes les sphères actives de la société congolaise tant du privé que du public.

A l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, les travailleurs n’ont pas perçu leur salaire depuis 9 mois. Au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et d’autres structures sanitaires les arriérés de salaires vont de 5 à 10 mois.

A la société congolaise d’épargne du Congo, une structure qui relève du ministère des Postes et Télécommunications, les travailleurs totalisent 10 mois de salaires impayés.

Clément Mouamba s’est montré optimiste quand à la fin de cette situation de crise en rassurant les députés sur la signature imminente d’un accord financier avec le Fonds monétaire international (FMI), au regard des reformes entreprises par le gouvernement au sujet de la bonne gouvernance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *