Congo-Brazzaville: début des travaux de la Raffinerie atlantique pétrochimie




Le lancement des travaux a eu lieu dimanche 21 février. La raffinerie aura la capacité de traiter 2,5 millions de tonnes de pétrole brut par an

 

 

Les travaux de construction d’une nouvelle raffinerie du brut congolais d’une capacité de 2,5 millions de tonnes par an, financés par une firme chinoise, ont été lancés dimanche 21 février à Fouta, près de Pointe-Noire (sud), la capitale économique du Congo, a constaté un journaliste de l’AFP.

Dénommée Raffinerie atlantique pétrochimie, cette unité sera construite sur 240 hectares et doit officiellement offrir plus de 5 000 emplois directs et indirects.

Elle vise à diversifier et consolider le tissu industriel du pays qui dépend essentiellement du pétrole, sa première source d’exportation.

Le projet est structuré par une convention d’investissement conclue en 2020 entre le gouvernement congolais et le Groupe Beijing fortune Dingheng investment Co Ltd.

Le montant du contrat est de 600 millions de dollars (300 milliards de FCFA), selon une source parlementaire contactée par l’AFP, mais qui n’a pas souhaité communiquer sur la contrepartie.

« La raffinerie produira de l’essence automobile et d’aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gazole, des lubrifiants, du bitume, du pétrole lampant et d’autres produits (…) », a expliqué le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, au cours d’une cérémonie présidée par le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso.

« La nouvelle raffinerie est donc un maillon important de la diversification de l’économie dans le secteur des hydrocarbures », a-t-il ajouté.

« C’est une raffinerie modulable avec une capacité de traitement nominale de 2,5 millions de tonnes par an. Cette capacité pourrait être augmentée en cas de besoin », a indiqué Li Yonghong, président de l’entreprise chinoise.

La première raffinerie du Congo, la Congolaise de raffinage (Coraf), opérationnelle depuis 1982, a une capacité de 1 million de tonnes par an, mais officiellement elle ne traite que 600 000 tonnes annuellement alors que les besoins du pays sont estimés à 1,2 million de tonnes.

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