Il s’agit d’un des “facteurs qui échappent au contrôle de notre entreprise”, se plaint MTN Cameroon
Critiqués pour la mauvaise qualité du service parfois vécue par les utilisateurs lors des appels téléphoniques, services SMS et Internet, les opérateurs des télécommunications montent au créneau.
MTN Cameroon, filiale du groupe sud-africain MTN et une des plus importantes sociétés privées actives au Cameroun, affirme que l’expérience client dépend de plusieurs facteurs dont certains externes à l’opérateur de télécoms. “La qualité optimale de notre réseau reste dépendante de facteurs importants qui échappent au contrôle de notre entreprise. C’est le cas notamment des nombreuses coupures de fibre optique qui dégradent considérablement et régulièrement la qualité du service rendu aux usagers. L’instabilité et l’absence d’énergie électrique dans certaines zones, la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest déclarées économiquement sinistrées, contribuent davantage à cette dégradation”, justifie l’entreprise dans une communication publiée dans la presse publique camerounaise vendredi 13 août.
Les réseaux de télécommunications ont besoin d’électricité pour alimenter en permanence les antennes relais (qui permettent d’acheminer et traiter le trafic). Elles sont souvent alimentées, en support, par des générateurs en cas de coupure de courant.
Le service public de la distribution d’électricité est assuré au Cameroun par Eneo, filiale de l’investisseur britannique Actis.
Suivant les données publiées le 13 août, la filiale du sud-africain MTN assure couvrir 97,35% de la population camerounaise en réseau 2G, “près de 87,58%” en réseau 3G et “près de 60%” en réseau 4G.
MTN Cameroon revendiquait, à fin 2018, près de 8 millions d’abonnés représentant une part de marché de 47,20% dans le secteur des télécommunications au Cameroun.
