La période d’exploration, qui devait expirer le 17 décembre 2020, a été prolongée pour une année par le ministère camerounais des Mines et de l’Industrie
L’entreprise britannique Victoria Oil and Gas a annoncé, le 24 novembre, que sa filiale Gaz du Cameroun (GDC) a obtenu le prolongement, pour une durée d’une année, de sa période d’exploration sur le bloc Matanda.
L’autorisation accordée par le ministère camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) prend effet à compter du 17 décembre 2020.
Le bloc Matanda s’étend sur une superficie de 1 235 kilomètres carrés, répartis sur terre (70% de la superficie totale) et en eau peu profonde dans le bassin sédimentaire de Douala/Kribi-Campo.
GDC espère achever, d’ici au premier trimestre 2021, l’étude d’impact environnemental et social (EIES) de forage d’un puits d’exploration dans la partie onshore du permis.
Le puits est prévu à proximité du permis Bomono.
Le bloc contiendrait 1 196 milliards de pieds cubes de gaz de ressources prospectives (volumes d’hydrocarbures supposés exister dans des accumulations non encore découvertes),
Matanda est opéré par GDC (75%) et le britannique Afex Global (25%).
Le bloc Matanda est contigu au bloc onshore Logbaba que GDC exploite dans la région du Littoral, et représente à peu près “60 fois” la superficie de ce dernier, selon VOG. S’il arrive à mettre en production Matanda, l’opérateur prévoit de construire un gazoduc qui reliera les puits du bloc au système de transport utilisé pour le champ Logbaba, en vue de desservir plus de clients industriels à Douala et dans les régions voisines.
