Pour atteindre cet objectif, les pouvoirs publics comptent poursuivre la construction et la réhabilitation des grands barrages hydroélectriques, encourager à travers un cadre juridique incitatif la construction de mini-centrales hydroélectriques et des centrales solaires
La Stratégie nationale de développement 2020-2030 du Cameroun (SND 30), lancée en novembre par le ministère de l’Economie et de la Planification (Minepat) pour assurer le relais du DSCE, ambitionne de “porter l’accès à l’électricité à l’ensemble de la population d’ici 2030”.
Le document soutient que “le taux d’accès à l’électricité atteint 90% en milieu urbain et seulement 20% en milieu rural”. D’après la Banque mondiale, le taux global d’accès à l’électricité au Cameroun était de 62,66% en 2018.
Pour rehausser ce taux, à travers la SND30, les pouvoirs publics misent sur la poursuite des projets de construction des grands barrages hydroélectriques à travers les partenariats-public-privé ou via des producteurs indépendants d’électricité (Independent power producer en anglais, IPP), la réhabilitation de certaines infrastructures hydroélectriques. Le gouvernement veut aussi “encourager” la construction de centrales solaires et de mini-centrales hydroélectriques pour satisfaire la demande des ménages.
“Une législation visant à stimuler l’investissement privé national dans la construction des mini-centrales hydroélectriques et les centrales solaires sera adoptée afin de porter l’accès à l’électricité à l’ensemble de la population d’ici 2030”, souligne le Minepat dans la SND30.