Cameroun : lancement en vue des études liées au projet de liaison des réseaux interconnectés Sud et Nord




Un appel à manifestation d’intérêt ouvert par la Sonatrel, jusqu’au 06 novembre 2020, pour l’étude d’impact environnemental et social détaillée, l’étude de dangers et l’élaboration du plan d’action de réinstallation

 

 

La Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) a lancé un avis à manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un consultant pour la réalisation de trois études liées au projet d’interconnexion du projet d’interconnexion du Réseau interconnecté Sud (RIS) au Réseau interconnecté Nord (RIN).

Les différentes études portent sur l’étude d’impact environnemental et social (EIES) détaillée, l’étude de dangers et l’élaboration du plan d’action de réinstallation (PAR).

“Les différents cabinets étrangers intéressés devront s’associer aux bureaux d’études nationaux agréés à la réalisation des EIES et des études de dangers”, informe le directeur général de la Sonatrel, Victor Mbemi Nyaknga.

L’activité est inscrite dans le cadre du Projet de remise à niveau des réseaux de transport d’électricité et de réforme du secteur (PRRTERS), financé par le Banque mondiale via le guichet de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Ledit projet est géré par la Sonatrel.

Les manifestations d’intérêt sont attendues au plus tard le 06 novembre 2020, à l’unité d’exécution du PRRTERS, à la Sonatrel, à Yaoundé.

L’interconnexion envisagée entre le Réseau interconnecté Sud (RIS) et le Réseau interconnecté Nord (RIN) vise à faciliter l’évacuation des grandes quantités d’énergie produites dans la partie méridionale du Cameroun (barrages sur la Sanaga, barrage de Memve’ele, centrale de Kribi) vers les régions de la partie septentrionale du pays. Elle vise aussi à permettre au Cameroun d’alimenter le Tchad et potentiellement le Nigeria en électricité.

Le choix des pouvoirs publics pour la liaison du RIS et du RIN consiste en la réalisation d’une ligne d’interconnexion, longue de 531 km et occupant un couloir de 50 mètres (25 x 2 de part et d’autre), qui aura pour point de départ Nachtigal (où un barrage de 420 MW est en construction) et pour point d’arrivée Ngaoundéré (Hourou Oussoua).

Le projet inclut aussi la construction de quatre nouveaux postes de transformation: à Ntui (département du Mbam-et-Kim, région du Centre), Yoko (département du Mbam-et-Kim, région du Centre), Tibati (département du Djerem, région de l’Adamaoua) et Ngaoundéré (chef-lieu de la région de l’Adamaoua).

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