Notification prévue à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), puis au Canada qui est l’Etat de construction de l’aéronef ainsi qu’au Nigeria, le pays d’origine du commandant de bord avant la planification et la conduite de l’enquête proprement dite, selon le programme arrêté entre toutes les parties au Cameroun
Les différentes étapes de l’enquête technique relative au crash, le 11 mai dernier, d’un avion ayant fait 11 morts dans la région camerounaise du Centre ont été arrêtées le 17 mai; au terme d’une concertation entre le ministre des Transports, l’Autorité aéronautique du Cameroun (CCAA), l’utilisateur de l’avion Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) et l’exploitant de l’appareil, Caverton.
Selon le communiqué publié par le gouvernement, il s’agira d’abord de notifier l’accident à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), puis au Canada qui est l’Etat de construction de l’aéronef ainsi qu’au Nigeria, le pays d’origine du commandant de bord avant la planification et la conduite de l’enquête proprement dite. Le délai n’a pas toutefois été précisé.
Ledit appareil avait perdu le contact avec les services de circulation aérienne peu après son décollage, avant de s’écraser dans la forêt d’Eboul au village Mimbanga, à 4 km de l’arrondissement de Bibey par Nanga Eboko dans la région du Centre. Selon les informations officielles, l’avion venait de décoller de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen pour se rendre à une station de pompage à Dompta dans la région du Nord. Toutes les personnes à bord de l’aéronef ont péri, notamment neuf passagers (employés de Cotco et sous-traitants de la société) et deux membres d’équipage.
Cotco, filiale du groupe pétrolier américain ExxonMobil, est l’entreprise qui exploite le pipeline Tchad – Cameroun côté camerounais. L’infrastructure couvre une distance de 1080 km dont environ 900 au Cameroun. Au Tchad, c’est la société Tchad Oil Transportation Company (Totco), également une filiale de ExxonMobil, qui assure la gestion du pipeline.