Le Cameroun et le Congo espèrent le démarrage des études du barrage de Chollet au premier trimestre 2021




Le financement du barrage, d’une capacité attendue de 600 mégawatts et d’un coût de 1 200 milliards de F CFA (1,8 milliards d’euros), est assuré par Eximbank China. Les travaux ont été confiés à l’entreprise chinoise Sinohydro

 

 

Le ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, Gaston Eloundou Essomba, et le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique du Congo-Brazzaville, Serge Blaise Zoniaba, ont tenu une réunion par visioconférence lundi, 26 octobre, pour la mise en oeuvre du projet de barrage hydroélectrique de Chollet.

Selon les informations rendues publiques par la partie camerounaise, les études pour la réalisation du barrage pourraient commencer au premier trimestre 2021. La construction, elle, sera assurée par Sinohydro, filiale du groupe public chinois de BTP PowerChina. Le coût de réalisation de ce barrage de 600 MW et de ses lignes d’évacuation d’énergie est officiellement estimé à 1 200 milliards de F CFA (1,8 milliard d’euros). Le financement est essentiellement assuré par Eximbank China avec une contrepartie des gouvernements congolais et camerounais.

Le projet hydroélectrique Chollet, entériné par un protocole d’accord signé entre le Cameroun et le Congo le 28 octobre 2010, est prévu sur la rivière Ngoko, à environ 126 km de la localité de Moloundou (Est-Cameroun, département de la Boumba-et-Ngoko) et à 70 km en amont de la localité de Ngbala (Nord-Ouest du Congo, région de la Sangha).

Les lignes électriques du projet évacueront l’énergie vers les réseaux du Cameroun et du Congo. Encore en projet, il s’inscrit dans la future interconnexion sous-régionale Cameroun-Congo-Gabon-Centrafrique. 

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