Côte d’Ivoire: les entreprises de transport et distribution de l’énergie devront aussi maintenir au moins 10% de leurs effectifs en cas de grève




La mesure, annoncée à l’issue du Conseil des ministres du 16 mai, vise « l’intérêt des populations afin d’éviter qu’elles ne soient prises en otage sans autres solutions relativement aux besoins essentiels en cas de grève », selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné

 

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi, 16 mai, un décret définissant les institutions et les entreprises du secteur privé astreintes à « maintenir au moins 10% de leurs effectifs en cas de grève », a annoncé son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Il s’agit d’un « décret portant modalité particulière en cas de grève dans le secteur privé », a-t-il dit, soulignant qu’il « est pris en application du code du travail (et) concerne le service minimum en cas de cessation collective et concertée du travail ».

Les institutions et entreprises concernées par ces dispositions sont : les établissements hospitaliers et pharmaceutiques, les entreprises de transport, de distribution et de commercialisation de l’énergie (gaz, électricité, pétrole), a-t-il cité.

Les entreprises de distribution d’eau courante, de transport de fonds, les officines de pharmacie, sont également concernées ainsi que les grossistes de produits pharmaceutiques, les banques, les entreprises de télécommunications, de pompes funèbres, de ramassage d’ordures, d’évacuation et de traitement des déchets ménagers ou industriels, a-t-il ajouté.

Cette mesure vise «l’intérêt économique» de la Côte d’Ivoire, « mais surtout dans l’intérêt des populations afin d’éviter qu’elles ne soient prises en otage sans autres solutions relativement aux besoins essentiels en cas de grève », a soutenu le porte-parole du gouvernement.

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