En visite dans le pays le 11 août, le président de l’entreprise publique chinoise qui a réalisé le barrage de Memve’ele a annoncé que cette dernière était intéressée par d’autres barrages ainsi que des projets dans le gaz et l’énergie solaire
Song Dongsheng (photo), patron de la société publique chinoise Power China international, dont la firme Sinohydro est active dans une trentaine de pays du continent africain, veut être “plus actif” dans des projets énergétiques au Cameroun. C’est le voeu exprimé vendredi 11 août à Yaoundé, au cours d’audiences accordées au chef d’entreprise par le président de la République du Cameroun, Paul Biya; et par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna.
Déjà attributaire de la réalisation, quasiment achevée, du barrage de Memve’ele (211 MW); Sinohydro veut mettre en place d’autres barrages hydroélectriques ainsi que des centrales à gaz et celles exploitant l’énergie photovoltaïque, pour la production de l’électricité au Cameroun.
En termes de barrages hydroélectriques, la firme chinoise a déjà manifesté la volonté de s’engager dans les installations hydroélectriques de Bini à Warak (75 MW), Song Dong (270 MW), Menchum (72 MW), Nachtigal Aval (300MW) et Kitot (720 MW).
Dans une interview accordée à Jeune Afrique il y a quatre ans, Song Dongsheng se félicitait de la prédominance des entreprises chinoises dans les projets énergétiques sur le continent du fait d’un certain nombre d’atouts. “Dans le domaine hydroélectrique, nous sommes clairement leaders, grâce à nos coûts bien inférieurs à ceux de nos concurrents occidentaux”, expliquait-il.
Power China International intervient aussi dans le domaine du bâtiment et de la construction des routes. Sur ce point, la société publique chinoise a été retenue pour la construction de la route Ketta – Djoum, qui reliera le nord-est de Brazzaville (Congo) au Sud du Cameroun.
