Chiffres d’affaires 2017 en baisse de près de 11% pour Orano, spécialiste des métiers du nucléaire




Le chiffre d’affaires de cette société issue de la restructuration du géant français Areva atteint 3,9 milliards d’euros en 2017, en baisse de 10,8%. La perte nette du groupe s’est quant à elle creusée de 4,5% à 252 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent

 

Orano, société issue de la restructuration du géant français Areva et recentrée sur le cycle du combustible nucléaire, a légèrement creusé sa perte au cours de l’année 2017, a-t-elle annoncé le 29 mars dernier, dans un contexte de marché du nucléaire difficile.

La perte nette du groupe spécialisé dans les métiers du nucléaire s’est creusée de 4,5% à 252 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, selon le communiqué. L’excédent brut d’exploitation s’est quant à lui replié de 29,3% à 946 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a atteint 3,9 milliards d’euros, en baisse de 10,8%.

Ces résultats « en ligne avec les attentes » selon le texte, ont notamment été affectés par la restructuration du groupe. « Ces résultats sont moins bons (…) que ceux de 2016, mais ils sont néanmoins satisfaisants, compte tenu du contexte de marché », a déclaré Stéphane Lhopiteau, directeur financier du groupe, lors d’une conférence téléphonique. « Leur baisse avait été anticipée, notamment en raison de la structure d’écoulement de notre carnet de commandes », a-t-il ajouté.

Le flux de trésorerie net des activités du groupe pour l’an dernier s’est établi à -1,1 milliard d’euros, mais Orano s’attend à le voir revenir dans le vert dès 2018. Pour l’exercice en cours, il prévoit également une « résilience de l’excédent brut d’exploitation malgré un contexte de baisse modérée du chiffre d’affaires », indique le communiqué.

Orano, qui a désormais achevé sa restructuration, a mis en place un plan stratégique à l’horizon 2020. Celui-ci prévoit notamment de renforcer les activités du groupe en Asie et dans les métiers de services afin de retrouver un chiffre d’affaires en croissance et un flux de trésorerie net « durablement positif ».

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