Grâce à la production de cet important champ gazier situé dans la Méditerranée, l’Egypte a décidé d’arrêter d’importer du gaz de l’étranger, a annoncé samedi 29 septembre le ministre du Pétrole, Tarek al-Molla
L’Egypte est parvenue à l’autosuffisance en gaz naturel et a décidé d’arrêter d’en importer de l’étranger, a annoncé samedi 29 septembre le ministre égyptien du Pétrole, Tarek al-Molla (photo).
L’autosuffisance du pays en gaz a été réalisée grâce au champ gazier de Zohr dont la production a multiplié par six depuis le mois de janvier de cette année.
Le gisement est situé dans le bloc offshore de Shorouk, à environ 190 km au nord de Port-Saïd (nord-est de l’Egypte). Il est opéré par la compagnie italienne Eni (qui détient une participation de 50%), en partenariat avec la compagnie russe Rosneft (30%), le britannique BP (10%) et la compagnie émiratie Mubadala Petroleum (10%).
La dernière cargaison de gaz naturel liquéfié importé est arrivée en Egypte la semaine dernière [17-23 septembre, NDLR], a précisé le ministre Al-Molla.
Le champ gazier de Zohr, le plus grand du genre en mer Méditerranée, a été découvert au large des côtes égyptiennes en août 2015 par le géant italien Eni.
La production de ce champ est passée d’environ 10 millions de mètres cubes par jour à plus de 56,6 millions et pourra s’élever à 76,4 millions de mètres cubes avant la fin de l’année 2019, a fait savoir le ministre égyptien.
Avec d’autres champs de gaz, la production totale de gaz du pays a atteint environ 170 millions de mètres cubes par jour, a affirmé le ministre égyptien du pétrole.