CGG limite sa perte nette à 1,5 million de dollars au troisième trimestre 2018 contre 124,4 millions un an plus tôt




Mercredi, 07 novembre, lors de la présentation de ses résultats, le groupe parapétrolier français a par ailleurs annoncé son plan stratégique pour 2021

 

Le groupe parapétrolier CGG a annoncé mercredi, 07 novembre, avoir limité sa perte nette au troisième trimestre, dans un marché en amélioration après la remontée des cours du pétrole et a confirmé ses objectifs annuels.

Sa perte nette a atteint 1,5 million de dollars contre 124,4 millions un an plus tôt, a-t-il précisé dans un communiqué.

Le groupe français a par ailleurs annoncé son plan stratégique pour 2021. Ce plan prévoit notamment « un chiffre d’affaire des activités à 1,7 milliard de dollars » grâce à de nouveaux produits et une « réduction de la base de coûts administratifs et supports » d’environ 40 millions de dollars d’ici 2021.

Pour l’ensemble de l’année 2018, le groupe table sur un chiffre d’affaires des activités (excluant notamment des charges non récurrentes) en hausse à environ 1,5 milliard de dollars. Le chiffre d’affaires de l’ancienne Compagnie générale de géophysique a fait un bond de 37% au troisième trimestre à 439,1 millions de dollars, porté par la croissance de ses activités de géoscience et une forte demande en équipements terrestres au Moyen-orient et en Asie.

La directrice générale du groupe Sophie Zurquiyah a souligné, citée dans un communiqué, que ces résultats « confirment un marché en amélioration progressive ». Comme le reste du secteur parapétrolier, CGG avait été mis en difficulté par la chute des cours du brut à partir de 2014. Les cours se sont progressivement repris depuis la fin 2016, sans pour autant retrouver leurs sommets.

L’entreprise de géosciences, spécialisée dans l’évaluation des ressources en hydrocarbures du sous-sol pour le compte des compagnies pétrolières, avait achevé en février son plan de restructuration financière. Il lui a permis de ramener sa dette à des niveaux plus soutenables et de poursuivre son activité malgré la grave crise traversée.

La dette atteignait ainsi 768,9 millions de dollars au troisième trimestre, contre 2,57 milliards de dollars l’année précédente. Le groupe a dégagé un bénéfice opérationnel de 45,1 millions de dollars contre une perte de 60,4 millions un an plus tôt.

« Dans ce contexte, nous restons en ligne avec nos objectifs pour l’exercice 2018 sur la base d’opportunités importantes en multi-clients et de livraisons d’équipements soutenues en fin d’année », a précisé Sophie Zurquiyah.

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