Zone Cemac: la croissance négative (-½%) établie en 2017 tient aussi des cours mondiaux du pétrole




Selon le Fonds monétaire international, la chute des recettes pétrolières depuis 2014 affecte encore la situation économique de cette région qui comprend six pays

 

Le 15 décembre 2017, le FMI a achevé ses entretiens annuels avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sur les politiques communes des Etats-membres. Ces entretiens se tiennent dans le cadre de rendez-vous annuels séparés avec les institutions régionales responsables des politiques communes dans quatre unions monétaires (Zone Euro, Union monétaire des Caraïbes orientales, Union économique et monétaire ouest-africaine, Union économique et monétaire de l’Afrique centrale).

A l’occasion, le Fonds a constaté que la chute des cours du baril depuis 2014 continue d’affecter les économies de la Cemac, sous-région qui comprend six pays (Cameroun, Guinée Equatoriale, Gabon, Congo Brazzaville, République centrafricaine, Tchad).

“La chute marquée des recettes pétrolières depuis 2014 continue de peser sur la situation économique de la région. La croissance a fortement reculé depuis 2014 pour se situer à -1 % en 2016, du fait de la détérioration de la production pétrolière (-6 %) et de l’atonie de la croissance du PIB non pétrolier (de l’ordre de 1 %). Ceci s’explique par une réduction notable des dépenses publiques dans la plupart des pays et l’importante accumulation d’arriérés budgétaires durant cette période. Les perspectives à court terme de la région demeurent faibles puisqu’il est prévu que la croissance reste négative à -½ % en 2017, en raison de la réduction des dépenses publiques et de la poursuite de la baisse de la production de pétrole. L’inflation demeure faible car l’activité économique est atone”, a relevé le FMI dans le communiqué de presse publié le 20 décembre à l’issue de ses entretiens dans la Cemac.

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