Choix approuvé par les ministres des mines et des hydrocarbures de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest lors d’une réunion conjointe tenue au Sénégal
Réunis à Dakar au Sénégal le 25 novembre 2022, les ministres des mines et des hydrocarbures de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont approuvé le développement en un projet unique du projet de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (PGAO) – dénommé en anglais West African Gas Pipeline Expansion Project, Wagpep – et du projet de gazoduc Nigéria-Maroc (NMGP).
La fusion « permettra de fédérer les efforts en vue d’un développement plus diligent de ces infrastructures », a expliqué la Cédéao dans un communiqué. Le projet de fusion sera soumis à la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao pour adoption d’un acte communautaire entérinant cette évolution.
Les pays partenaires initiaux concernés par le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (West African Gas Pipeline en anglais, WAGP) étaient le Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo.
En ce qui concerne le projet de gazoduc Nigeria – Maroc, long de 5660 km, il est mis en œuvre par la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (Nigerian National Petroleum Corporation en anglais, NNPC) et l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym). Il vise à permettre aux pays d’Afrique de l’Ouest que traversera l’infrastructure de bénéficier du gaz pour la production d’électricité à la place du fioul plus coûteux. Le gaz nigérian serait distribué aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, jusqu’en Europe. Il va traverser 13 pays et connecter également le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
La fusion des deux projets va permettre de les réaliser sur un même tracé pour une meilleure valorisation des ressources gazières de la région et l’approvisionnement des différents États membres de la Cédéao en énergie.
