La CEA veut aider l’Angola à avoir un meilleur cadre juridique pour attirer plus d’investissements privés dans la production d’électricité




Proposition formulée par la secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Vera Songwe, à Luanda le 17 mai

 

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) compte travailler avec le gouvernement angolais pour l’aider à avoir une meilleure législation – dont la législation sur les partenariats public-privé (PPP) – en vue d’attirer plus d’investissements privés dans le secteur de la production d’électricité.

Annonce faite par la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, vendredi, 17 mai, à Luanda, à l’issue d’une audience avec le président de la République, João Lourenço (photo, d), et le ministre angolais des Ressources énergétiques et hydriques, João Baptista Borges.

Selon les données de CEA, le taux d’accès à l’électricité en Angola est de 35%, pour une puissance installée environ 3334 mégawatts, dont 55% de cette puissance provenant de centrales fonctionnant au diesel.

Deuxième producteur de pétrole en Afrique, derrière le Nigéria, l’Angola importe l’essentiel du diesel alimentant ses centrales, ce qui alourdit sa facture énergétique.

Pour la CEA, l’Angola devrait diversifier ses sources d’énergie en augmentant la part des énergies renouvelables (solaire en particulier) et du gaz naturel dans la production totale d’énergie du pays.

L’institution suggère en outre aux pouvoirs publics angolais de promouvoir l’utilisation de solutions solaires hors réseau et de mini-réseaux solaires, “pour répondre aux demandes des consommateurs non industriels dans environ 164 municipalités actuellement rattachées à des solutions d’alimentation au diesel.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *