Cap-Vert: Le Groupe de la BM fournit un financement pour privatiser Electra, la compagnie d’électricité et des eaux




L’institution a approuvé un financement de 7 millions de dollars pour la mise en oeuvre du Renewable Energy and Improved Utility Performance Project (REIUP)

 

La Banque mondiale a approuvé en faveur du Cap-Vert, le 08 décembre, un prêt de 3,5 millions de dollars et un prêt de 3,5 millions de dollars du guichet de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour le projet des énergies renouvelables et l’amélioration de la performances des services publics (Renewable Energy and Improved Utility Performance Project, REIUP).

Le projet compte, entre autres, soutenir la privatisation d’Electra, compagnie d’électricité et des eaux du Cap-Vert, a expliqué la BM dans un communiqué. 

La société créée en 1982 avait été privatisée en 1998 – en laissant entrer Electricidade de Portugal et Águas de Portugal détenant à eux deux 51% de la nouvelle entité – avant la reprise du contrôle de la société par l’Etat capverdien en 2006.

En privatisant Electra, la Banque mondiale et le gouvernement capverdien espèrent voir les pertes d’énergie sur le réseau passer de 26% à 18%. Le Cap-Vert compte, à travers l’opération, mobiliser les capitaux privés et publics pour investir dans le secteur.

Le projet REUIP va bénéficier d’autres financements. La Banque mondiale a notamment évoqué le Mécanisme d’action climatique Canada-Banque mondiale pour les énergies propres et les forêts (Canada Clean Energy and Forest Climate Facility, CCEFCF), qui fournira un financement de 7,5 millions de dollars dont 500 000 dollars de don et 7 millions de dollars sous forme de prêt; et le Mécanisme mondial de financement des infrastructures (Global Infrastructure Facility en anglais, GIF) qui fournira une subvention de 02 millions de dollars. 

Outre la restructuration et la privatisation de l’entreprise publique Electra, le projet vise à réduire les prix de l’électricité, augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique du Cap-Vert, réduire les pertes d’énergie sur le réseau, améliorer la fourniture des services d’électricité aux populations, assurer l’alimentation continue des hôpitaux et centres de santé publics en électricité.

Il est aussi spécifiquement prévu la construction de centrales solaires photovoltaïques à petite échelle d’une capacité globale de 3,9 MW, ainsi que l’installation de panneaux solaires sur toitures en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre du Cap-Vert de 9 000 tonnes équivalent CO2 par an.

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