Cameroun: les subventions au gaz domestique ont coûté 49,7 millions d’euros à l’Etat en 2017




Chiffre communiqué par la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) à l’issue de son conseil d’administration du mois de juin

 

La Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) a soutenu la consommation nationale de gaz domestique à hauteur de 32,61 milliards de F CFA (environ 49,7 millions d’euros) en 2017, selon les chiffres officiels relayés à l’issue de son conseil d’administration tenu le 1er juin.

“En dépit de la hausse des cotations internationales, l’organisme a assuré […] un approvisionnement régulier du marché national en produits pétroliers et une stabilité des prix desdits produits”, relève Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce et PCA de la CSPH, dans le communiqué final de la 41e session ordinaire de cet organe.

Les activités globales (produits) de l’entreprise au cours de l’exercice 2017 ont généré 65,7 milliards de F CFA (environ 01 million d’euros). Après déduction des charges, estimées à 53,1 milliards de F CFA (environ 80,96 millions d’euros), elle a enregistré un résultat net de 12,592 milliards de F CFA (près de 19,2 millions d’euros).

La CPSH est une entreprise publique qui assure la régulation et l’harmonisation des prix des produits pétroliers sur l’étendue du territoire camerounais, par divers mécanismes: moins-values et plus-values, péréquation de transport.

Tenant compte du différentiel entre les prix du marché international et les tarifs réglementés, la CSPH subventionne le gaz domestique importé pour le rendre accessible aux ménages; la Société nationale de raffinage (Sonara) assurant seulement 20% de la demande nationale.

La consommation nationale de gaz domestique est évaluée actuellement à 120 000 tonnes par an, d’après des indications fournies par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, vendredi 08 juin à Yaoundé, au cours de la signature d’une convention gazière avec une entreprise britannique.

Des projets en cours, comme l’usine flottante de liquéfaction flottante de gaz naturel “Hilli Episeyo”, déjà installée au large de Kribi, vont permettre de réduire le niveau des importations à travers la production sur place de gaz de pétrole liquéfié (GPL): 33 000 tonnes par an.

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