Cameroun: les secteurs d’activité vers lesquels la Société nationale des hydrocarbures veut élargir son portefeuille




Ces secteurs sont inclus dans le plan de développement 2020-2024 de la société qui gère les intérêts de l’Etat dans le secteur des hydrocarbures amont (exploration – production)

 

 

Déjà présente dans 12 entreprises, la Société nationale des hydrocarbures du Cameroun (SNH) compte élargir son portefeuille, suivant un des principaux axes de son plan de développement 2020 – 2024.

Les secteurs qui intéressent principalement la SNH sont notamment “les industries connexes au pétrole et au gaz” ainsi que “la valorisation des opportunités de développement des énergies renouvelables et/ou alternatives à l’instar de l’hydrogène bleu (incluant l’usage du CO2) ou vert (recours aux énergies renouvelables), utilisé notamment pour la production électrique”, renseigne la société dans l’édition de décembre 2020 de son magazine d’information – partagé à Energies Media le 1er février.

La prise de participations dans toute nouvelle entité le sera “sur la base des études technico-économiques”, souligne-t-elle.

Créée le 12 mai 1980 pour gérer les intérêts de l’Etat dans le secteur amont (exploration – production) du pétrole et du gaz, la SNH détient officiellement des participations dans 12 sociétés: le contrôleur des produits pétroliers Hydrac (97,57%), le trader et distributeur de carburants Tradex (54%), Chanas Assurances (45,26%), Cameroon Oil Terminal S.A. (Cotsa, 46,5%), le Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC, 6,79%), Perenco Cameroon (20%), Perenco Rio del Rey (20%), Addax Petroleum Cameroon Company (20%), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP, 15%), CHC-Hilton (6,21%), la Société nationale de raffinage (Sonara, 6,06%) et Cameroon Oil Transportation Company (Cotco, 5,17%).

En dehors de Chanas Assurances, Cameroon Hotels Corporation (CHC-Hilton) et le Chantier naval et industriel du Cameroun, les neuf autres sociétés sont des structures actives dans la chaîne de valeur des hydrocarbures. 

Sur le quinquennat 2020 – 2024, dans son cœur de métier, la SNH compte « optimiser » la participation de l’Etat dans les contrats pétroliers et trouver des investisseurs pour remettre en exploitation des champs à l’arrêt.

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