Selon une évaluation faite par le ministère de l’Eau et de l’Energie, l’offre énergétique du Cameroun a connu une croissance de 550 MW ces sept dernières années
La puissance installée sur l’étendue du territoire camerounais est passée de 900 mégawatts (MW) début 2011 à 1442 MW aujourd’hui, relève un dossier édité par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) et présentant les réalisations effectuées dans les secteurs suivis par ce département ministériel au cours du dernier septennat.
Le dossier est publié à la veille de l’élection présidentielle, prévue en octobre.
“Le septennat qui s’achève a permis d’accroître l’offre énergétique d’environ 550 MW”, affirme le Minee, citant parmi les principales réalisations: les centrales thermiques d’Ahala (60 MW), Mbalmayo (10 MW), Ebolowa (10 MW), et Bamenda (20MW); la centrale thermique à gaz de Kribi (216 MW), l’aménagement hydroélectrique de Memve’ele (211 MW); l’aménagement hydroélectrique de Mekin (15 MW); le barrage de retenue d’eau de Lom Pangar qui permet de régulariser le débit du fleuve Sanaga et d’améliorer la production des centrales hydroélectriques de Song Loulou et Edéa.
Les centrales thermiques ont été réalisées pour réduire le déficit énergétique sur le Réseau interconnecté sud (RIS) dans le cadre du Programme thermique d’urgence (PTU) en deux composantes. La première (40 MW) a permis de construire les centrales de Bamenda (Nord-Ouest), Mbalmayo (Centre) et Ebolowa (Sud); et la seconde (60 MW) celle d’Ahala (Centre).
La construction des centrales hydroélectriques de Memve’ele et Mekin, toutes deux situées dans la région du Sud, est achevée; mais l’énergie par elles produites n’est pas encore injectée dans le réseau: à Memve’ele pour des questions liées aux ouvrages d’évacuation de l’énergie et à Mekin pour des questions environnementales liées à des risques d’inondations.
