Le Cameroun a enregistré une baisse de sa production de pétrole entre janvier et avril, malgré l’entrée en production d’un nouveau champ dans le bassin du Rio del Rey
La production pétrolière nationale a connu une baisse de 15,61% sur les quatre premiers mois de l’année 2018 “par rapport à la même période de l’exercice précédent”, se situant à 8,22 millions de barils au 30 avril, relève le communiqué publié à l’issue du conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui s’est réuni à Yaoundé ce mardi, 05 juin.
La SNH indique qu’un nouveau champ pétrolier a été mis en production dans le bassin du Rio del Rey, l’un des principaux bassins producteurs du Cameroun.
Tiko – le nom de ce champ – fournit un “débit initial de 1500 barils par jour”, informe la SNH qui tenait son Conseil d’administration sous la présidence de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République.
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La SNH gère les intérêts de l’Etat dans le domaine minier national. L’entreprise publique a écoulé 4,056 millions de barils pour le compte de ce dernier au 30 avril, ce qui représente une “diminution de 29,62%”.
Toutefois, grâce à la hausse des cours du brut, la SNH a pu reverser au Trésor public, “après déduction des charges de production”, 122,61 milliards de F CFA (environ 186,9 millions d’euros) sur les quatre premiers mois de l’année, chiffre “en augmentation de 13,05%”.
Le droit de transit du pétrole brut sur le pipeline Tchad Cameroun a quant à lui rapporté 8,38 milliards de F CFA (environ 12,7 millions d’euros) sur les quatre premiers mois de l’année.
