Cameroun: les enjeux de l’interconnexion du Réseau interconnecté Sud et du Réseau interconnecté Nord




Evacuer les grandes quantités d’énergie produites dans le sud vers les régions de la partie septentrionale, alimenter aussi le Tchad et potentiellement le Nigéria parmi les enjeux du projet

 

L’interconnexion envisagée entre le Réseau interconnecté Sud (RIS) et le Réseau interconnecté Nord (RIN) vise à faciliter l’évacuation des grandes quantités d’énergie produites dans la partie méridionale du Cameroun (barrages sur la Sanaga, barrage de Memve’ele, centrale de Kribi) vers les régions de la partie septentrionale du pays. Elle vise aussi à permettre au Cameroun d’alimenter le Tchad “et potentiellement le Nigeria en électricité.


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“En fait, l’interconnexion RIS-RIN est [aussi] une composante essentielle du Projet d’interconnexion transfrontalière via les réseaux électriques du Cameroun et du Tchad. Financé par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et le gouvernement du Cameroun”, explique la Société nationale de transport d’électricité du Cameroun (Sonatrel) dans le rapport final de l’étude de reconnaissance des corridors et de cadrage de l’étude d’impact environnemental et social (EIES) détaillée du projet. Ledit rapport a été finalisé et diffusé ce mois d’avril.

Le projet d’interconnexion du RIS et du RIN bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale, à travers des ressources accordées à la Sonatrel par le guichet de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

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