Le Cameroun compte produire 420 mégawatts d’électricité à partir de la biomasse à l’horizon 2035




C’est une capacité identique à celle de la centrale hydroélectrique de Nachtigal que le gouvernement cherche à construire, à près de 80 kilomètres de Yaoundé, selon la présentation faite par le ministre de l’Energie le 26 juin à Yaoundé

 

Une production en perspective de 420 mégawatts provenant d’une « utilisation rationnelle de la biomasse » viendra enrichir l’offre en électricité au Cameroun, a relevé le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, mardi.

Pays faisant partie de la Commission du Bassin du Congo, qui recouvre le deuxième massif forestier du monde après l’Amazonie (Amérique latine), le Cameroun dispose de vastes forêts exploitables qui représentent un important réservoir de biomasse et un immense potentiel de production d’énergie, a relevé le ministre lors d’un forum national de l’industrie, tenu le 26 juin à Yaoundé.

L’utilisation rationnelle de cette biomasse prévoit la production de quelque 420 mégawatts d’électricité à l’horizon 2035, échéance préconisée pour faire accéder le Cameroun au statut d’économie émergente, a-t-il annoncé à l’ouverture de ce rendez-vous organisé pour la première fois, pendant deux jours, par le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.

C’est une capacité identique à celle de la centrale hydroélectrique de Nachtigal que le gouvernement cherche à construire à près de 80 kilomètres de Yaoundé, avec ses partenaires réunis au sein d’un consortium emmené par Electricité de France (EDF) et la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé.

Plusieurs projets sont en préparation pour la concrétisation de cet objectif, dont celui prévoyant la production de 72 mégawatts à partir de la revalorisation de bois granulés dans diverses localités (Minta dans le Centre, Ambam au Sud et Tibati dans le Nord) et celui visant à obtenir 16 mégawatts par le biais des déchets solides municipaux à Yaoundé.

Dans cette opération, le gouvernement reçoit le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’élaboration d’un agenda d’actions à l’attention des investisseurs.

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