Les huit blocs mis aux enchères couvrent une superficie de 14 513,34 km2 sur une superficie totale du domaine minier estimée à 31 839 km2
Les blocs pétroliers mis en promotion par le Cameroun pour l’année 2018 occupent une superficie de 14 513,34 km2 sur les 31 839,82 km2 du domaine minier national, renseigne la Société nationale des hydrocarbures (SNH), dans son rapport annuel 2016, consulté par Energies Media.
Cela représente 45,58% de la superficie totale.
Le domaine minier camerounais est actuellement occupé à 52,79% par divers opérateurs, dans les bassins sédimentaires du Rio del Rey et de Douala/Kribi-Campo.
Dans le détail: les permis de recherche (six attribués au 31 décembre 2016) occupent la superficie la plus importante, soit 12 958,26 km2 (40,70% de la superficie totale). Les concessions ou Autorisations exclusives d’exploitation (19 au 31 décembre 2016) couvrent une superficie de 3850,32 km2 (12,09% de la superficie totale).
Deux blocs “en cours de négociations” occupent les 517,90 km2 restants, soit 1,63% de la superficie totale.
Les opérateurs internationaux actifs au Cameroun dans le secteur du pétrole et du gaz sont essentiellement de nationalité: américaine (Noble Energy, RSM); malaisienne (Petronas), franco-britannique (Perenco), russe (Lukoil), britannique (Gaz du Cameroun, New Age, Euroil, Afex, Tower Resources Cameroun); chinoise (Orion Energy, Addax PCC, Yan Chang Logone Development Holding Co. Ltd).
Le pétrole produit au Cameroun est de type lourd et est essentiellement exporté, en raison de l’inadéquation avec l’outil de raffinage de la Sonara (conçu pour traiter du pétrole léger).
En considérant leurs différentes densités API (plus un brut est lourd, plus la densité API est faible; plus il est léger, plus elle est élevée), le Cameroun produit et exporte trois types de brut: “le Kolé (30,70° API), vendu par cargaisons de 950 000 barils ; le Lokélé (24,27° API), vendu par cargaisons de 650 000 barils ; l’Ebomé (37,86° API), vendu par cargaisons de 400 000 barils”.
La SNH évalue les réserves d’huile restantes dans les concessions à 240,96 millions de barils; et les ressources en gaz naturel à 171,71 milliards de m3, au 31 décembre 2016.
