Cameroun: un bateau de près de 70 000 litres de carburant de contrebande saisi par la marine




Le navire qui battait pavillon camerounais a été arraisonné dans la nuit du 25 au 26 octobre près du pont sur la Dibamba par une patrouille de la Base navale de Douala

 

Un navire battant pavillon camerounais et transportant du gasoil de contrebande a été arraisonné par une patrouille de la Base navale de Douala, près du pont sur le fleuve Dibamba (région du Littoral), dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre 2017, rapporte le quotidien public national dans son édition de ce vendredi.

Le navire (un bateau-remorqueur) portant la marque “Elios” a été intercepté alors qu’il ravitaillait un camion-citerne. Selon la patrouille qui a appréhendé le navire, le camion avait déjà chargé 35 000 litres de carburant et il en restait encore à peu près 30 000 litres dans la cale du navire. Ce qui fait environ “70 000 litres”.

Le camion-citerne, le navire et une “vedette de plaisance” qui assurait la garde ont été mis à la disposition de la Douane, des services du ministère de l’Eau et de l’Energie et de la marine marchande. Une enquête interne aurait été ouverte par la gendarmerie pour identifier l’origine de ce carburant.

Il existe un dispositif douanier chargé de lutter contre ce type d’activités: la “mission spéciale” de contrôles douaniers chargée de renforcer les opérations contre la fraude et la contrebande au Cameroun, mission baptisée Halcomi. Cette dernière a permis de saisir 200 000 litres de carburant frelaté en 2016, selon des données officielles.

Les soupçons quant à l’origine de ce carburant se portent généralement sur le Nigéria, pays qui partage des façades maritimes avec le Cameroun; et sur d’éventuels acteurs internes, le Cameroun disposant d’une raffinerie de pétrole à Limbe, dans la région du Sud-Ouest.

Le Cameroun partage des frontières maritime avec le Nigéria et la Guinée Equatoriale.

Le 06 octobre dernier, la marine avait déjà arraisonné un navire pétrolier battant pavillon nigérian dans les eaux territoriales, au large des côtes camerounaises et de l’île de Malabo (Guinée Equatoriale). Selon les estimations faites au moment de l’arraisonnement de ce navire qui allait vraisemblablement ravitailler des chalutiers en haute mer, il transportait plus de 200 tonnes de carburant.

 

 

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