Chiffre d’affaires en hausse de 8% pour le groupe de services pétroliers Schlumberger au troisième trimestre 2018




Le groupe souligne, dans les résultats publiés le 19 octobre, que son activité s’est particulièrement bien portée à l’international dans tous les domaines

 

Le groupe de services pétroliers Schlumberger a annoncé, vendredi 19 octobre, une hausse de 18% de ses bénéfices au troisième trimestre, avec une dynamique particulièrement positive en dehors de l’Amérique du Nord.

Le chiffre d’affaires a progressé de 8% à 8,5 milliards de dollars et son bénéfice net a atteint 644 millions de dollars contre 545 millions de dollars enregistrés au troisième trimestre de 2017, a indiqué la multinationale aux origines françaises dans un communiqué.

« Avec des perspectives pour la croissance économique mondiale et pour la demande de pétrole qui restent solides, nous continuons à anticiper une augmentation sur plusieurs années des investissements d’exploration-production à l’international », a commenté le PDG Paal Kibsgaard. « Et c’est une très bonne nouvelle pour Schlumberger », a-t-il ajouté.

Les sociétés de services pétroliers avaient durement souffert à la suite de la chute des cours du pétrole à partir de 2014: les grandes compagnies pétrolières avaient alors opté pour des mesures d’économie et réduit leurs investissements. Mais la remontée des cours a donné un peu d’air aux acteurs du secteur. Le Brent de la mer du Nord vaut actuellement autour de 80 dollars le baril.

Le groupe souligne que son activité s’est particulièrement bien portée à l’international dans tous les domaines. « La croissance séquentielle (par rapport au deuxième trimestre 2018, NDLR) du chiffre d’affaires à l’international a dépassé celle de l’Amérique du Nord pour la première fois depuis le deuxième trimestre de 2014 », a ainsi souligné Paal Kibsgaard.

En Amérique du Nord, la croissance a en effet ralenti par rapport au trimestre précédent, avec une activité limitée pour la fracturation hydraulique dans le bassin Permien, entre le Texas et le Nouveau-Mexique. Cette zone est au cœur de la révolution du pétrole de schiste américain depuis quelques années, mais la production manque actuellement d’oléoducs pour la transporter.

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