Après la grève menée par deux syndicats de transporteurs du 24 au 28 août, le gouvernement a assuré vendredi, 31 août, que des dispositions ont été prises pour l’approvisionnement en carburants et produits divers
« Toutes les dispositions » ont été prises pour continuer à assurer l’approvisionnement régulier en carburants et produits divers au Burkina, indique un communiqué publié le 31 août par le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière.
Selon le communiqué, des rumeurs font état de la reprise imminente de la grève des chauffeurs routiers, créant une situation de psychose au sein de la population, se traduisant par une ruée dans les stations d’essence.
Dans la soirée de jeudi et dans la matinée de vendredi, les longues files d’attente étaient encore observées dans certaines stations-services, les citoyens craignant une rupture de carburant suite à la rumeur véhiculée par des réseaux sociaux.
Le ministère des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité routière rassure la population qu’il « n’en est rien », le trafic étant « fluide sur tous les corridors ».
Invitant la population à la sérénité et à vaquer à ses occupations, le ministère ajoute que la Société nationale burkinabé d’hydrocarbures (Sonabhy) est « conséquemment approvisionnée ».
Les transporteurs burkinabé ont observé, du 24 au 28 août, une grève initiée par l’organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) à cause d’un conflit interne, et ont occasionné une pénurie de carburant dans plusieurs villes du pays.
Les chauffeurs routiers ont exigé le départ du président de l’OTRAF de son poste au motif qu’il n’utiliserait ce titre qu’à son unique profit
Face à cette situation, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a procédé mardi à la suspension temporaire des deux associations.