La BM approuve 385 millions de dollars pour le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad




Le financement a été approuvé par le conseil d’administration de l’institution financière internationale le 16 juin

 

 

Le conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 16 juin, “un financement de 385 millions de dollars” de l’Association internationale de développement (IDA), en faveur du Projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad.

En janvier 2019, la Banque africaine de développement estimait à 2022 le délai d’achèvement des infrastructures prévues dans le cadre de ce chantier. A terme, il devrait permettre au Cameroun d’exporter et de commercialiser l’électricité vers le Tchad.

Le projet consistera, entre autres, en la construction d’une ligne principale haute tension (HT) de 225 kV entre Ngaoundéré-Maroua (Cameroun) et N’Djaména (Tchad), d’une bretelle de ligne HT 225 kV entre Maroua (Cameroun), Bongor-Guelendeng-N’Djaména (Tchad), des postes de transformation HT/MT associés ainsi que des réseaux de distribution, pour l’électrification rurale, le long des couloirs de ligne.

La Banque mondiale estime que ce projet représente “la première structure d’interconnexion haute tension d’Afrique centrale, mettant ainsi les sources d’énergie électrique propre du sud du Cameroun à la portée du nord du pays et du Tchad, et assurant ainsi à des millions d’habitants de ces deux pays un accès à une électricité fiable et abordable. Le projet permettra également de renforcer le réseau électrique tchadien et d’élargir l’accès à l’électricité à N’Djaména et dans ses environs. Premier réseau interconnecté du Tchad, il favorisera le développement futur de son potentiel d’énergie solaire, et financera par ailleurs un programme d’amélioration de la performance opérationnelle et commerciale de la Société nationale d’électricité.”
L’institution financière internationale espère également que cette interconnexion “constituera un modèle et une source d’encouragement pour d’autres pays qui pourraient tirer profit du commerce de l’électricité”, conduisant “à terme à l’établissement d’un consensus en faveur de l’intégration régionale des réseaux d’énergie électrique.”

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