La BID accorde près de 30 millions USD au Nigeria pour la phase 2 des études FEED du gazoduc avec le Maroc




L’achèvement de la seconde phase des études du gazoduc Maroc-Nigeria doit permettre d’aboutir à une décision finale d’investissement sur cette infrastructure longue de 5700 km

 

Le conseil d’administration de la Banque islamique de développement (BID), réuni le 18 décembre dernier en Arabie saoudite, a approuvé un financement de 29,75 millions de dollars en faveur du Nigeria. Le financement est la phase 2 des études d’ingénierie préliminaires (FEED) du gazoduc Maroc – Nigeria, sur le segment traversant le pays d’Afrique de l’Ouest.

Extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (West African Gas Pipeline en anglais, WAGP), qui relie le Nigéria au Ghana depuis 2010, le gazoduc Maroc – Nigeria, long d’environ 5 700 km, doit permettre de distribuer le gaz nigérian aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, jusqu’en Europe, en couvrant 16 pays africains. Le projet permettra aux pays d’Afrique de l’Ouest que traversera l’infrastructure de bénéficier du gaz pour la production d’électricité à la place du fioul plus coûteux. Il est mis en œuvre par l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (Onhym) et la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (Nigerian National Petroleum Corporation en anglais, NNPC). 

L’étude de faisabilité du projet et la première phase des études d’ingénierie préliminaires ont été confiées par l’Onhym et la NNPC à l’entreprise britannique Penspen, spécialisée dans les services d’ingénierie à l’industrie du pétrole et du gaz. 

La seconde phase vise à aboutir à des protocoles d’accord avec les Etats traversés en Afrique de l’Ouest, valider les volumes à destination de l’Europe par les compagnies installées au Nigeria, discuter avec les clients européens potentiels, faire la promotion du projet auprès de potentiels actionnaires.

A l’issue de la seconde phase des études FEED, le Maroc, le Nigeria et leurs partenaires espèrent atteindre la décision finale d’investissement pour le lancement effectif des travaux.

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