Berkeley Energy lève 130 millions d’euros à la première clôture de son 2e fonds dédié aux énergies renouvelables en Afrique




Avec AREF II, le gestionnaire de fonds cible la mobilisation de 300 millions d’euros pour financer des projets dans l’hydroélectricité, les énergies éolienne et solaire, les technologies de stockage d’énergie par batteries

 

Berkeley Energy a clôturé la première tranche de l’Africa Renewable Energy Fund II (AREF II), avec des engagements de 130 millions d’euros, a informé la Banque africaine de développement (BAD) le 18 juin. 

Les engagements viennent de divers investisseurs institutionnels: l’institution de financement du développement du Royaume-Uni CDC Group, la Caisse des dépôts italienne (Cassa Depositi e Prestiti, CDP), la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), l’institution publique suédoise de financement du développement SwedFund, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) et le Fonds pour les technologies propres (Clean Technology Fund, CTF).

Le SEFA et le CTF se sont engagés à contribuer à hauteur de 8,7 millions d’euros chacun. Le CTF est l’un des fonds géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la BM et d’autres banques multilatérales de développement. Il finance des programmes liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

L’AREF II vise à mobiliser les investissements du secteur privé dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique. Berkeley Energy cible la mobilisation de 300 millions d’euros via ce fonds.

L’AREF a été initié par la BAD. C’est en 2012 que Berkeley Energy – gestionnaire de fonds dans les énergies renouvelables dont le siège social se trouve à Maurice – a été sélectionné par l’institution financière multilatérale pour créer ce fonds. 

AREF II, d’une durée de 10 ans, sera orienté vers l’hydroélectricité, les énergies éolienne et solaire, le stockage d’énergie par batteries.Le fonds investit dans les projets énergétiques en phase de démarrage sur le continent, pour réduire les “risques de la phase la plus incertaine des projets”, d’après la BAD.

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