Bénéfice trimestriel de 4,1 milliards de dollars pour le groupe pétrolier américain Chevron




La major pétrolière a annoncé vendredi, 02 novembre, des résultats trimestriels contrastés, marqués par une flambée de son bénéfice sur fond de rebond des prix du brut

 

La major pétrolière américaine Chevron a annoncé vendredi, 02 novembre, des résultats trimestriels contrastés, marqués par une flambée de son bénéfice sur fond de rebond des prix du brut et le plus haut niveau jamais atteint par sa production d’hydrocarbures.

Le groupe californien a dégagé un bénéfice trimestriel de 4,1 milliards de dollars au troisième trimestre, plus que doublé comparé à la même période un an plus tôt.

Chevron a indiqué que ce profit important avait été quelque peu gonflé par la cession d’une raffinerie en Afrique qui lui a rapporté 350 millions de dollars.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, référence des investisseurs nord-américains, est de 2,11 dollars, soit cinq cents de plus que ce qu’espéraient les analystes financiers.

Si le chiffre d’affaires a bondi de 21,5% sur un an à 43,4 milliards de dollars, il est en dessous des 46,67 milliards qui étaient anticipés.

« Nos solides résultats financiers reflètent une hausse de la production et des prix du brut à laquelle s’ajoute le fait qu’on reste focalisés sur des gains de productivité et d’efficacité », a commenté le PDG Michael Wirth, cité dans le communiqué.

La production d’hydrocarbures a augmenté de 8,8% à 2,96 millions de barils équivalent pétrole par jour, principalement grâce à des gisements en Australie, dans le Nouveau-Mexique aux Etats-Unis et aux réserves de schiste dans le bassin permien (Texas). Chevron a tenu à souligner que c’est « le plus haut niveau trimestriel » jamais atteint.

Le baril de Brent a dépassé en fin de troisième trimestre le seuil des 80 dollars pour évoluer au plus haut depuis 2014, alors que les cours n’étaient qu’à 50 dollars un an plus tôt.

Les prix se sont envolés sur fond de tensions géopolitiques et surtout après le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran, faisant craindre un recul de l’offre, laquelle est déjà sous pression en raison des limites de production imposées par l’Opep et ses partenaires, dont la Russie, depuis début 2017.

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