Bénéfice net en hausse de 10% en 2017 pour le chinois Sinopec, plus gros raffineur de pétrole au monde




Le groupe étatique a vu son bénéfice net grimper à 51,1 milliards de yuans (6,55 milliards d’euros) l’an dernier. A la suite de ces résultats, Sinopec compte verser un dividende de 0,5 yuan par action, plus gros dividende versé par l’entreprise depuis son introduction en Bourse il y a dix-huit ans

 

Le géant chinois du raffinage Sinopec a vu son bénéfice net gonfler de 10% en 2017, à la faveur d’une demande robuste en Chine, une manne dont vont profiter ses actionnaires, auxquels sera versé un dividende record.

Sinopec, un groupe étatique devenu le plus gros raffineur mondial, a vu son bénéfice net grimper à 51,1 milliards de yuans (6,55 milliards d’euros) l’an dernier, selon un communiqué boursier publié il y a deux semaines.

Fort de ce résultat, le groupe se propose de verser un dividende de 0,5 yuan par action: c’est, selon l’agence Bloomberg, le plus gros dividende versé par Sinopec depuis son introduction en Bourse il y a dix-huit ans… et très au-delà du 0,17 yuan anticipé par le marché.

Dans le secteur énergétique chinois, PetroChina, entité cotée du géant public CNPC, avait déjà indiqué la semaine dernière son intention de verser à ses actionnaires en dividendes l’équivalent de son bénéfice annuel… lequel a triplé en 2017 à quelque 22,8 milliards de yuans.

Le chiffre d’affaires de Sinopec a quant à lui bondi de 22% en 2017, à 2.360 milliards de yuans (302,7 millions d’euros).

Alors que le raffinage et la chimie sont les activités centrales de Sinopec, les revenus du groupe ont été musclés par une solide demande chinoise dans ces secteurs, profitant de la performance économique robuste du géant asiatique.

Ainsi, la consommation totale de produits pétroliers raffinés dans le pays a gonflé de 6,6% sur un an, la demande d’essence bondissant même de 10%, explique Sinopec, faisant état par ailleurs d’une « robuste croissance » de la consommation des produits chimiques.

Le géant du raffinage a également profité de la transition accélérée du charbon au gaz naturel engagée par les autorités dans de vastes régions du nord de la Chine en vue de réduire la pollution hivernale. En revanche, Sinopec a dû réduire drastiquement la valorisation de certains actifs dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures.

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