Bénéfice en hausse de 45% à fin juin par rapport au premier trimestre pour le groupe pétrolier Petrobras




Le groupe pétrolier public brésilien a annoncé vendredi, 03 août, un bénéfice net d’environ 2,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, son meilleur résultat trimestriel depuis 2011

 

Le groupe pétrolier public brésilien Petrobras a annoncé vendredi, 03 août, un bénéfice net de 10,072 milliards de réais (2,7 milliards de dollars au cours actuel) au deuxième trimestre, son meilleur résultat trimestriel depuis 2011, notamment en raison de la hausse du cours du baril.

Le bénéfice enregistré d’avril à juin est en hausse de 45% par rapport à celui du premier trimestre (6,96 milliards de réais), malgré la grève des transporteurs routiers qui a paralysé le Brésil pendant une dizaine de jours fin mai.

Au deuxième trimestre 2017, Petrobras avait dégagé un bénéfice de seulement 316 millions de réais, quand le groupe amorçait son redressement après avoir enregistré de lourdes pertes les années précédentes, en raison d’un vaste scandale de corruption et de la chute des cours du pétrole.

Les bénéfices cumulés du premier semestre 2018 s’élèvent à 17 millions de réais, une augmentation de 257% par rapport à l’année dernière.

« Le résultat positif a été influencé principalement par la cotation internationale du pétrole, associée à la dépréciation du real par rapport au dollar », qui a permis d’obtenir de meilleures marges pour les exportations, a expliqué Petrobras dans un communiqué.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté a atteint 30,1 milliards de réais au deuxième trimestre, contre 25,8 milliards lors des trois premiers mois de l’année.

Petrobras a également annoncé une réduction de 13% de sa dette sur le premier semestre par rapport à décembre 2017, passant de 84,87 à 73,66 milliards de dollars.

Le groupe va verser des dividendes à hauteur de 0,05 réais par action, pour un total de 652,2 réais.

Il s’agit des premiers résultats annoncés sous la présidence d’Ivan Monteiro, qui a pris la tête du groupe début juin, après la démission de Pedro Parente, à la suite de la grève des transporteurs routiers.

Lors de ce mouvement, qui a provoqué une pénurie de carburant dans tous les pays, la politique tarifaire de Petrobras a été durement remise en question, notamment en raison d’une forte hausse du prix du gazole.

Le gouvernement était intervenu, garantissant un prix plus bas pour une période de 60 mois et portant un rude coup à l’autonomie accordée à la compagnie fin 2016 en matière de politique tarifaire.

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