L’évolution du barrage de la Renaissance au menu d’une rencontre entre l’Egypte et l’Erythrée




Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Chokri a été reçu jeudi, 13 septembre, à Asmara par le président de l’Érythrée, Isaias Afwerki

 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Chokri (photo, g), et le président de l’Érythrée, Isaias Afwerki (photo, d), ont examiné, jeudi 13 septembre, les dossiers de la sécurité en mer Rouge et l’évolution des négociations sur le grand barrage de la Renaissance (Grand Ethiopian Renaissance Dam en anglais, GERD).

Sameh Chokri a été reçu en audience lors de sa visite à Asmara, la capitale érythréenne, selon un communiqué publié par le ministère égyptien des Affaires étrangères.

La réunion a permis d’aborder le renforcement de la coopération entre les pays riverains de la mer Rouge, l’évolution des négociations concernant le barrage éthiopien de la Renaissance, les développements dans la région de la Corne de l’Afrique et les priorités de la présidence égyptienne de l’Union africaine l’année prochaine.

Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba mènent, depuis des années, des négociations ardues concernant le barrage de la Renaissance en cours de construction par l’Ethiopie sur le Nil. L’objectif étant d’éviter un impact négatif sur les pays en aval du fleuve, à savoir l’Egypte et le Soudan.

L’Egypte en particulier craint que la construction du barrage de la Renaissance sur le Nil Bleu, entamée en 2012, n’entraîne une réduction du débit du fleuve, dont elle dépend à 90% pour son approvisionnement en eau.

Une fois achevé le barrage sera le plus grand d’Afrique avec une puissance installée de 6 000 mégawatts.

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