Barrage de la Renaissance: l’Egypte veut continuer à bénéficier d’un débit annuel minimum de 40 milliards de m3 d’eau




Proposition réitérée le 25 décembre par le ministère égyptien des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation. L’Ethiopie, qui construit ce barrage hydroélectrique de 6000 MW sur le Nil Bleu, propose à l’Egypte un débit annuel de 35 milliards de mètres cubes d’eau

 

L’Egypte maintient ses propositions sur le remplissage et l’exploitation du nouveau barrage construit par l’Ethiopie sur le cours supérieur du Nil, a annoncé mercredi, 25 décembre, dans un communiqué, le ministère égyptien des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation.

L’Egypte veut continuer à bénéficier d’un débit annuel minimum de 40 milliards de mètres cubes d’eau sur la branche du Nil bleu qui irrigue ses terres, a indiqué le communiqué.

« La proposition de l’Ethiopie consiste à autoriser un débit annuel de 35 milliards de mètres cubes d’eau sur le Nil bleu, et seulement pendant les périodes de remplissage du barrage et de sécheresse ou de sécheresse prolongée », selon le communiqué égyptien.

L’Ethiopie, un pays situé sur le cours supérieur du Nil, a entamé la construction de son grand barrage de la Renaissance (Grand Ethiopian Renaissance Dam en anglais, GERD) en 2011. L’Egypte, située en aval, craint quant à elle que ce barrage n’affecte les 55,5 milliards de mètres cubes d’eau qu’elle reçoit chaque année du Nil.

Les négociations entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur ce barrage sont dans l’impasse depuis plusieurs années. Les trois pays ont cependant récemment entamé une nouvelle série de pourparlers sous la médiation des Etats-Unis et avec la participation de la Banque mondiale.

Une fois achevé, le GERD devrait produire plus de 6 000 mégawatts d’électricité, et deviendra le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

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