Baisse de la rentabilité de Subsea 7 au premier semestre 2018




Le bénéfice net du spécialiste des services pétroliers sous-marins est tombé à 78,4 millions de dollars au deuxième trimestre, divisé quasiment par deux par rapport à il y a un an (143,9 millions), d’après les résultats présentés jeudi, 26 juillet

 

Le spécialiste des services pétroliers sous-marins Subsea 7 a fait état jeudi, 26 juillet, d’une baisse de ses résultats trimestriels malgré la reprise du secteur parapétrolier et une augmentation de son activité.

Le bénéfice net de la société cotée à la Bourse d’Oslo est tombé à 78,4 millions de dollars au deuxième trimestre, divisé quasiment par deux par rapport à il y a un an (143,9 millions).

Pour expliquer la dégradation de sa rentabilité, le groupe a invoqué une baisse du nombre de grands projets achevés au cours du trimestre et la faiblesse des marges pour les contrats signés lors de la crise du secteur parapétrolier. Mais il a fait valoir l’étoffement de son carnet de commandes qui a atteint 5,4 milliards de dollars fin juin, grâce aux contrats d’une valeur totale de 1,3 milliard remportés au cours du trimestre.

« Les appels d’offre augmentent sur les projets pétroliers et gaziers et la visibilité est meilleure concernant le timing des décisions (de réalisation) des projets », note-t-il dans son rapport. « Bien que les marges sur les nouveaux contrats restent sous pression, les prix devraient s’améliorer à moyen terme en lien avec l’augmentation de l’activité offshore », ajoute-t-il.

Après une passe difficile liée à la chute du prix des hydrocarbures à compter de la mi-2014, le secteur parapétrolier reprend des couleurs avec la remontée des cours: après être tombé sous les 30 dollars en 2016, le baril de Brent s’échange aujourd’hui à plus de 70 dollars, incitant les compagnies pétrolières à relancer leurs investissements.

Le chiffre d’affaires trimestriel de Subsea 7 a progressé de plus de 13% par rapport à la même période de l’an dernier, ressortant à 1,16 milliard de dollars.

Le groupe, qui travaille à une coentreprise avec le franco-américain Schlumberger dans les services pétroliers sous-marins, a échoué en mai à prendre le contrôle de l’américain McDermott, qui a préféré convoler avec son compatriote CB&I.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *