Pour ses obligations Kangourou émises en juin, la Banque a reçu un “carnet de commandes de plus de 775 millions de dollars australiens” pour un montant sollicité de 250 à 300 millions de dollars australiens. Les fonds vont servir à financer divers projets en Afrique dont ceux dans le secteur de l’électricité
La Banque africaine de développement (BAD) a émis, le 08 juin, des obligations Kangourou (obligations libellées en devise australienne et lancées en Australie par des entreprises étrangères) d’un montant de 600 millions de dollars australiens (463,9 millions de dollars américains).
Dans les résultats de cette opération, publiés le 14 juin, la BAD souligne qu’il s’agit d’obligations “à impact social” et à maturité de 5,5 ans.
L’institution financière multilatérale comptait initialement récolter entre 250 et 300 millions mais a reçu au final “un carnet de commandes de plus de 775 millions de dollars australiens”.
“Les fonds obtenus des émissions obligataires sociales de la Banque africaine de développement servent à réaliser des projets, dont l’objectif est d’atténuer ou de réduire les problèmes sociaux liés à l’accès à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement. Ils servent aussi à améliorer les conditions de vie des populations par la réduction des risques d’inondation, le développement des moyens de transports propres et la création d’emplois”, rappelle la Banque.
Selon les données officielles de l’institution, le dollar australien est la cinquième devise dans laquelle la BAD émet des obligations à impact social depuis la création du programme en 2017, après l’euro, le dollar américain, la couronne norvégienne et la couronne suédoise.
