L’entreprise britannique Assala Energy acquiert les dernières parts onshore de Total au Gabon




La filiale d’Assala Energy a acquis la participation restante de Total-Gabon dans le champ de Rabi-Kounga, à terre, au sud du pays, d’après une annonce faite le 02 août

 

Le groupe pétrolier français Total a vendu ses dernières parts onshore au Gabon au profit de l’entreprise Assala Gabon – filiale du britannique Assala Energy -, se recentrant ainsi totalement sur l’offshore, annonce un communiqué publié le 02 août.

L’entreprise d’exploration pétrolière et gazière, qui opère au Gabon à travers Total Gabon, a cédé mardi dernier, 31 juillet, l’intégralité de sa participation, à hauteur de 32,9%, à Assala Upstream Gabon S.A. dans le champ de Rabi-Kounga (sud).

« La transaction représente un montant de 100 millions de dollars avant ajustements et reste soumise à l’approbation des autorités », a précisé Total. Elle devrait être « clôturée au quatrième trimestre 2018 », a ajouté de son côté Assala Energy.

« La simplification du portefeuille d’actifs permet à Total Gabon de mobiliser ses ressources sur les champs opérés en mer qui offrent plus de potentiel de développement à moyen terme », a expliqué le président de Total Gabon, Guy Maurice.

Shell, autre géant pétrolier, s’est lui aussi retiré du pétrole et du gaz onshore dans le pays pétrolier, qui exploite ses gisements à terre depuis la fin des années 1950. Les actifs onshore du groupe Shell au Gabon ont été repris par Assala Energy, qui opère dans le champ de Rabi-Kounga depuis novembre 2017; suite à la transaction avec Shell.

Parts de marché de Total dans l’amont pétrolier

Total assure 20% de la production nationale de pétrole au Gabon.

En 2017, le groupe français avait annoncé une réduction de ses activités dans le pays, avec la cession d’activités pour quelque 350 millions de dollars à la société franco-britannique Perenco.

Total Gabon possède aujourd’hui deux plateformes offshore (Anguille et Torpille) au large de Port Gentil, la capitale économique (sud).

Le groupe détient également 65,3% de participation non exploitée dans le secteur en mer de Grondin.

Le Gabon, cinquième producteur d’or noir en Afrique sub-saharienne, a connu son pic de production en 1997, à 18,5 millions de tonnes et, depuis, le pays est sur une pente descendante, avec moins de 12 millions de tonnes pompées chaque année, selon les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

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