L’ASI soutiendra le projet de production solaire dans les déserts du continent africain, porté par la BAD




L’Alliance solaire internationale et la Banque africaine de développement ont signé un accord de partenariat le 11 mars à New-Delhi. L’Initiative Desert to Power a pour objectif de déployer 10 000 MW de puissance électrique installée à travers le Sahel

 

L’Alliance solaire internationale (ASI), plateforme de coopération internationale dans les projets solaires, est engagée à accompagner le déploiement de l’initiative Desert to power, conçue par la Banque africaine de développement (BAD).

Les deux institutions ont signé un accord de partenariat à cette fin dimanche dernier, 11 mars, à New-Delhi (Inde), en marge du premier sommet de l’ASI.

L’initiative Desert to Power de la Banque africaine de développement (BAD) vise à transformer les déserts du continent africain en sources d’énergie. L’initiative prévoit, “en collaboration avec des partenaires”, de développer des systèmes solaires pour l’atteinte de 10 000 MW de puissance électrique installée à travers le Sahel.

Selon les projections de la BAD, l’initiative permettra de fournir l’électricité à 250 millions de personnes, dont 90 millions par des systèmes hors réseau.

Dans le cadre de cet accord, l’ASI soutiendra l’initiative Desert to Power en fournissant notamment, conjointement avec la BAD, une assistance technique et le transfert de connaissances pour l’implémentation de projets d’énergie solaire dans les pays africains à fort potentiel solaire, membres de l’Alliance.  

Le partenariat entre la Banque et l’ASI permettra par ailleurs de développer des “instruments financiers innovants” pour réduire les coûts et les risques liés aux investissements dans les projets solaires, surtout ceux hors-réseau, en encourageant l’action des producteurs indépendants.  

Il aidera également dans la mobilisation des financements concessionnels, à travers le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) et d’autres types de fonds hébergés par la Banque.

Lancée en 2015, l’Alliance, qui a tenu son premier sommet le 11 mars, a pour mission de regrouper les besoins des pays membres – des pays à fort potentiel solaire – afin de passer des commandes communes ou de faire un appel d’offres global pour faire baisser les coûts des projets de manière générale; et les prix des équipements liés à la production/exploitation de l’énergie solaire en particulier.

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