L’Agence de régulation des télécommunications a rendu public mercredi, 03 octobre, les résultats de l’audit de la qualité de service effectué auprès des opérateurs des réseaux mobiles au Cameroun
Niveaux d’exécution “appréciables” des cahiers de charge mais qualité de service“insatisfaisante”. C’est le constat de l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) à l’issue d’un audit mené auprès des opérateurs des réseaux de communications électroniques.
L’ART, qui s’est intéressée principalement aux opérateurs de réseaux mobiles, relève “l’instabilité de la fourniture de l’énergie électrique et les multiples coupures de la fibre optique dues aux travaux sur les axes routiers” comme principaux facteurs impactant sur la disponibilité des réseaux.
Les réseaux de télécommunications (ou réseaux de communications électroniques suivant la nouvelle terminologie) reposent sur les antennes relais qui doivent être alimentées en électricité en permanence. Tenant compte d’une forte probabilité de survenue des coupures d’électricité, les opérateurs choisissent souvent d’utiliser des groupes électrogènes ou d’autres sources d’énergie, ce qui génère des coûts liés à l’approvisionnement et à la maintenance.
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L’audit, indique l’ART, a été commandé par le ministre des Postes et Télécommunications et réalisé par un cabinet privé.
La qualité de service et les cahiers de charge de quatre opérateurs ont été examinés dans ce cadre: MTN Cameroon, filiale du groupe sud-africain MTN; Orange Cameroun, filiale du groupe français Orange; le vietnamien Viettel, qui opère au Cameroun sous la marque commerciale Nexttel; et enfin Camtel, la société publique des télécommunications, qui détient le monopole sur la gestion de la fibre optique sur l’étendue du territoire.
L’évaluation a abouti à 733 recommandations. “L’évaluation récente de la mise en oeuvre de ces recommandations a permis de relever les niveaux d’exécution suivants: 98% pour MTN Cameroun, 89% pour Orange Cameroun, 60% pour Viettel et 54% pour Camtel”, souligne le directeur général de l’ART, Philémon Zo’o Zame.
