L’armée camerounaise va assurer la sécurisation du site de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal-Amont




La société en charge du développement du projet de barrage Nachtigal (420 MW) et le ministère de la Défense ont signé, le 26 juillet à Yaoundé, une convention de partenariat couvrant les phases de construction et d’exploitation

 

Nachtigal Hydro Power Company (NHPC) et le ministère camerounais de la Défense ont signé jeudi, 26 juillet, une convention de partenariat pour la sécurisation des différents ouvrages prévus dans le cadre de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal Amont.

La convention a été signée jeudi, 26 juillet, par le directeur général de NHPC, Olivier Flambard, et le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo.

Dans le cadre de ce partenariat, l’armée devra “mettre en place un dispositif de garde et de défense” en vue de la sécurisation du site qui abritera le barrage hydroélectrique principal (420 MW), la ligne de transport d’électricité 225kV Nachtigal-Nyom II (sur une distance d’environ 50 km) et la cité d’exploitation de NHPC à Batchenga.

Le déploiement des forces de défense et de sécurité couvrira les “phases de construction et d’exploitation du barrage”.

Le début des travaux devrait démarrer au cours de ce second semestre 2018, à la suite des financements approuvés par la Banque mondiale le 19 juillet. La livraison est attendue en 2022.

Le projet consiste à  concevoir, construire et exploiter pendant 35 ans un barrage et une usine hydroélectrique de 420 MW (7 turbines de 60 MW) sur le fleuve Sanaga au niveau des chutes de Nachtigal amont (situées à 65 km au Nord-Est de Yaoundé). Il comprend aussi la construction d’une ligne d’évacuation de 50 km en technique 225 kV jusqu’à Nyom (au Nord de Yaoundé).

Le barrage principal du projet Nachtigal (420 MW) permettra d’augmenter les capacités de production d’électricité du Cameroun de 30% et d’étendre l’accès à l’électricité à 88% de la population; contre 60% aujourd’hui.

Le projet est porté par la société NHPC, constituée de trois actionnaires: le groupe français EDF (40%), l’Etat du Cameroun (30%) et la Société financière Internationale (IFC) du Groupe de la Banque mondiale (30%).

La production électrique du projet sera destinée au Réseau interconnecté Sud (RIS), par l’intermédiaire du concessionnaire du service public de distribution de l’électricité : Eneo.

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