Après le Nigeria, Dangote veut construire des raffineries de pétrole dans d’autres pays africains




Intention présentée par Aliko Dangote au président de la Banque africaine de développement

 

A moins d’un an de la mise en service de la raffinerie du Groupe Dangote au Nigeria, le président-directeur général du Groupe, Aliko Dangote, explore déjà les perspectives africaines de ce projet industriel tenant compte du fait que de nombreux pays importent leurs besoins en carburants.  

Lors de la visite effectuée sur le site le 22 janvier dernier par le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi A. Adesina, Aliko Dangote et son hôte ont discuté du “potentiel de collaboration entre la Banque africaine de développement et Dangote Industries Limited pour étendre ces activités à d’autres pays africains”, selon le communiqué publié par la Banque.

La raffinerie fait partie du complexe pétrochimique de Dangote au Nigéria, qui se trouve dans la zone de libre-échange de Lekki, près de Lagos sur une superficie d’environ 2 635 hectares.

La raffinerie de pétrole brut, d’une capacité de 650 000 barils par jour, a vocation à assurer intégralement les besoins en produits pétroliers du Nigeria et exporter l’excédent. Selon la BAD, une fois la raffinerie mise en service, le Nigeria ne devrait plus importer de produit pétrolier, contre environ 50 milliards de dollars d’importations par an actuellement. Ce cap est attendu en 2023. 

L’entrée en production de la raffinerie est prévue au troisième trimestre 2022.

Le complexe pétrochimique de Dangote comprend également une usine d’engrais à base d’urée, d’une capacité de 3 millions de tonnes par an. L’usine dispose de deux chaînes de production, chacune d’une capacité de production de 2 200 tonnes d’ammoniac et 4 000 tonnes d’urée granulée par jour. “La première ligne de production a été mise en service au deuxième trimestre de 2021. La deuxième chaîne de production devrait être mise en service au premier trimestre de 2022”, renseigne le communiqué publié par la BAD à l’issue de la visite d’Akinwumi A. Adesina.

Le coût officiel du complexe pétrochimique de Dangote est de 19,5 milliards de dollars, montant sur lequel la BAD a consenti un prêt de 300 millions de dollars.

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