Le financement de 12 millions d’euros, accordé le 16 mars, va être affecté aux projets d’accès à l’électricité dans la province de Zambézie
L’ambassadeur de Belgique au Mozambique, Herbert Cooremen (photo, g), et le ministre mozambicain de l’Energie et des Ressources minérales, Max Tonela (photo, d), ont récemment signé un accord de financement de 12 millions d’euros pour l’extension de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et reculées de la province de Zambézie (nord du Mozambique), à partir d’énergies renouvelables.
L’accord a été signé le 16 mars 2018 à Maputo et sera mis en oeuvre par le Fonds national de l’énergie (Funae).
La subvention va servir à la construction d’une mini-centrale hydroélectrique dans le district de Gurué, situé dans la province de Zambézie, et à la mise en place de 12 réseaux électriques autonomes dans des localités isolées et des services administratifs de Zambézie. Ces réseaux seront construits sur des systèmes photovoltaïques.
D’après le ministre de l’Energie du Mozambique, une cinquantaine de communautés bénéficient déjà de tels systèmes permettant d’électrifier des écoles, des centres de santé, systèmes de pompage d’eau, radios communautaires, entre autres.
Le gouvernement a adopté un programme quinquennal (2015 – 2019) pour assurer, à court et moyen terme, l’accès à l’électricité dans les zones reculées, non raccordées au réseau national, a précisé le ministre.
L’ambassadeur Herbert Cooremen a pour sa part rappelé que la subvention s’inscrit dans la continuité d’un programme de 23,34 millions d’euros signé en 2011, pour soutenir le développement rural au Mozambique en encourageant l’utilisation des énergies renouvelables.
Le programme initial a été conduit dans les provinces de Zambézie, Manica et Sofala. Il a été clôturé en mai 2017, après avoir bénéficié à plus de 500 000 personnes, renseignent les statistiques officielles.
Selon l’Atlas des énergies renouvelables du Mozambique, publié en 2014, le pays d’Afrique australe possède des ressources de production d’énergie diversifiées pouvant générer potentiellement 23 026 GW, réparties par ordre décroissant comme suit: solaire (23 000 GW), hydroélectricité (19 GW), éolien (5 GW), biomasse (2 GW) et géothermie (0,1 GW).
